Carnets d’un retour du pays natal
Il y a quelques semaines, j’étais en vacances à Conakry, moment privilégié pour bon nombre d’entre nous se trouvant à l’étranger, de rentrer en contact avec certaines réalités du pays, revoir telle connaissance et surtout interroger nos connaissances et représentations. Que de choses lues, vues et entendues, depuis la dernière fois. Il est vrai que quelques jours restent largement insuffisants pour camper, comprendre des réalités parfois complexes, mais peuvent aider à voir plus clair, pourvu que l’on prenne le temps d’observer, de réfléchir, bref prendre du recul. Conakry n’est certes pas la guinée, mais lieu de synthèse de ses réalités quotidiennes, une ville qui se cherche une identité, à l’image de plusieurs notamment en Afrique. Rien qu’en la parcourant, on vit les conséquences d’une urbanisation non maîtrisée à savoir des logements indécents, des infrastructures routières en souffrance et les conséquences des difficultés d’accès aux services publics (électricité, eau...