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Affichage des articles du 2008

Pour un ancrage dans l’espace de nos politiques publiques

Longtemps la question de l’efficacité et de l’efficience des politiques publiques a été au cœur de préoccupations des gouvernants et des spécialistes mais aussi de citoyens manifestant un certain intérêt pour la chose publique. Les querelles ne manquent pas entre théoriciens sur le rôle et la place de l’Etat dans les systèmes économiques et d’ailleurs l’essentiel du clivage entre les grands courants de la pensée économique se situe à ce niveau, même si aujourd’hui avec la généralisation du marché suite à l’effondrement du bloc communiste les frontières sont de plus en plus brouillées. Longtemps aussi la politique publique a été du seul ressort de l’Etat central qui en vertu de ses prérogatives définissait et mettait en œuvre une politique dans une logique descendante. C’est le terreau d’action des politiques centralisées de développement ancrées autour de la planification et/ou de l’orientation permettant à l’Etat de définir et de mettre en œuvre une stratégie répondant à ses choix et/

L’arnaque des banques en Guinée

Venir en France reste un objectif pour des étudiants et bacheliers guinéens pour poursuivre leur projet d’études et depuis 1999, la coopération française a mis en place un dispositif institutionnel aux futurs candidats permettant de mener un ensemble de démarches à cet effet. Aujourd’hui force est de constater que de plus en plus de guinéens étudient en France, et ce, dans nombre de domaines même si, les sciences sociales ont tendance à prendre le pas. Ce constat ne peut que réjouir dans un monde où les possibilités de la création de la valeur ajoutée se situent dans l’acquisition de compétences et à un moment où les pays développés rivalisent de dispositifs pour attirer des étudiants d’ailleurs. Etudier en France pour nous autres venant de la Guinée reste un atout important tenant compte à la fois de la qualité des services fournies mais aussi de leurs coûts comparativement à d’autres pays développés à l’image des Etats-Unis et du Canada. L’on pourrait dire que c’est tout bénef. Cela

Et l’impensable arriva ….

Une victoire qui n’est qu’historique comme l’était déjà sa candidature, la victoire de Obama à la présidentielle étasunienne prouve une fois de plus que les peuples peuvent évoluer, les clichés peuvent être dépassés car nombre d’entre nous croyaient encore il y a quelque jours que les réflexes identitaires pourraient s’exprimer dans la fond de l’isoloir. Oui, on ne pouvait ignorer cette donne mais cette victoire est synonyme de révolution dans un pays où, il y a un peu plus de quarante ans on luttait encore pour les droits civiques. Cette victoire prouve au monde que les Etats-Unis malgré toute l’arrogance du président Bush ces dernières années reste quand même un pays aux mille paradoxes, un pays que l’on aime mais que l’on déteste aussi à certains égards comme d’ailleurs n’importe quel autre. Obama reste l’incarnation du changement de cap après Bush, l’expression de la volonté populaire de tourner une page de leur histoire peu glorieuse et à la face du monde et que nul ne peut in fi

Et finalement, il a gagné….

Une victoire qui n’est qu’historique comme l’était déjà sa candidature, la victoire de Obama à la présidentielle étasunienne prouve une fois de plus que les peuples peuvent évoluer, les clichés peuvent être dépassés car nombre d’entre nous croyaient encore il y a quelque jours que les réflexes identitaires pourraient s’exprimer dans la fond de l’isoloir. Oui, on ne pouvait ignorer cette donne mais cette victoire est synonyme de révolution dans un pays où, il y a un peu plus de quarante ans on luttait encore pour les droits civiques. Cette victoire prouve au monde que les Etats-Unis malgré toute l’arrogance du président Bush ces dernières années reste quand même un pays aux mille paradoxes, un pays que l’on aime mais que l’on déteste aussi à certains égards comme d’ailleurs n’importe quel autre. Obama reste l’incarnation du changement de cap après Bush, l’expression de la volonté populaire de tourner une page de leur histoire peu glorieuse et à la face du monde, que nul ne peut in fine

Good bye Thatcher

Il y a quelques jours j’écrivais sur la crise financière qui secoue le monde et qui devient de plus en plus une crise économique avec ses répercussions sur le monde réel. Depuis peu, il n’y a pas que les valeurs boursières des grandes compagnies d’assurance et des banques qui dégringolent, les grandes multinationales des autres secteurs commencent aussi à en faire les frais et l’histoire est loin d’être terminée. Quelques mois après la tempête boursière, la plus grave après celle de 1929, l’on se rendra compte des effets réels dans l’activité productive avec des dépôts de bilan d’unités de production, la baisse de l’activité économique et l’on regardera avec attention les prévisions du FMI des jours prochains sans oublier son corollaire de licenciements. Il est clair que cette situation est regrettable dans une conjoncture économique morose déjà pour de nombreux travailleurs sans oublier le gel de nombreuses promesses électorales faute de ressources publiques. Difficile aujourd’hui de

Le monde, une question de priorité

Depuis quelques semaines, le monde est secoué par une grave crise boursière ayant entrainé la faillite d’établissements financiers, précipité des fusions- acquisitions ainsi que la nationalisation d’autres et semé le doute dans le système. De l’avis même des experts, il n’y a pas eu pareil depuis 1929, crise ayant montré les limites des mécanismes du marché et leurs capacités à s’autoréguler. La finance mondiale est malmenée, le FMI est inquiet à travers les déclarations de Dominique Strauss Khan, Alan Greenspan non plus n’est pas rassurant ni d’ailleurs Ben Bernanke, le gotha du monde politique et financier souffle vraiment le chaud en imaginant les conséquences dans une économie réelle très mal au Etats-Unis et en Europe. Premières conséquences, le crédit devient rare avec le durcissement de ses conditions limitant son accès notamment aux PME, pourtant si nécessaires à la croissance et à l’emploi. Une crise de confiance s’installe et citoyen lambda confronté aux dures réalités quotid

Tout simplement hallucinant

Il y a quelques jours, je publiais un article sur la démocratie en Afrique en prenant exemple sur le Zimbabwé. Ce pays comme cela fut mentionné est vraiment à la ruine, avec une crise politique ayant conduit à son effondrement économique. Un seul indicateur suffit en ce début de semaine de comprendre cette situation dramatique que vit le peuple zimbabwéen, el l’occurrence sont taux d’inflation avoisinant 2,2 millions pour cent et la banque centrale met en circulation un billet de 100 milliards de dollars équivalents tenez vous bien à environ un dollar étatsunien sur le marché noir. ceci illustre combien de fois des seuils ont été franchis là bas pourtant pays cité en modèle de réussite économique et grenier de l’Afrique Australe, il y a encore moins d’une décennie, les soutiens au camarade Bob devraient encore réfléchir.. C’est tout simplement hallucinant, incompréhensible pour le citoyen lambda qui a du mal à se nourrir et pourtant milliardaire ! Incompréhensible aussi pour tout éco

Pour une autre décentralisation en Guinée

La décentralisation, processus de transferts de compétences des autorités centrales vers celles locales élues a été dans l’ensemble mis en route en Afrique dès la fin des années 90. Elle a été l’une des réponses des organisations internationales à la nouvelle crise de gestion d’Etats fraîchement sortis des programmes d’ajustement structurels (PAS). Ensemble de réformes politiques et économiques qui en Afrique de l’avis général ont plutôt laissé des économies essoufflées et un tissu social fortement endommagé, tout ceci au nom des principes de l’efficacité des mécanismes du marché. Depuis cette période, nombre d’étapes ont été franchies dans l’enracinement de ce processus dans le mode de gouvernance économique et politique de l’État guinéen. Aujourd’hui les faits plaideraient plutôt pour un renforcement de la dynamique par de véritables réformes institutionnelles et l’érection de la préfecture et de la région en tant que collectivités locales. Un redécoupage institutionnel est plus que

De la démocratie en Afrique

Au dernier sommet de l’Union Africaine, la question du Zimbabwé a pris le pas sur l’ordre du jour d’une rencontre officiellement consacrée à la problématique de l’accès à l’eau et à l’assainissement sur le continent. Constat, le continent est profondément divisé là dessus, deux blocs apparaissent sous-tendant deux visions de la démocratie sur le continent et deux façons de régler les questions politiques notamment les contestations électorales. Le camarade Bob, aujourd’hui encore jouit d’une grande sympathie de nombre de chefs d’Etat à la fois pour des raisons historiques et politiques, c’est le cas de Tabo Mbéki , pourtant principal médiateur désigné dans ledit conflit. De l’autre côté, des président comme Abdoulaye Wade estiment tout simplement que Mugabé en fait trop. Cette seule question Zimbabwéenne illustre les différences d’appréciation de l’évolution démocratique sur le continent et des es rapports aux autres. Pour les uns, plus question d’accepter les ingérences européenne et

De la race en Amérique

Il y a une semaine, je lisais avec attention le discours du candidat Barack Obama à l’investiture démocrate sur l’importance de la dimension raciale sur la conscience collective étasunienne. Je l’ai trouvé emprunt de dignité, très philosophique et l’une des rares occasions où aux États-Unis un candidat Noir en l’occurrence ose parlé publiquement de tout ce qui était non dit dans l’Amérique profonde. « De la race en Amérique » restera incontestablement comme l’un des plus beaux et sans doute plus important discours du candidat Obama dans cette course, si longue et difficile à la conquête de la Maison Blanche. J’en suis convaincu que ce discours restera dans la mémoire collective de cette grande démocratie à l’image du « I have a dream » de Martin Luther King. Nécessité de dépasser les clivages tout en reconnaissant et en essayant de comprendre les souffrances d’autrui, le temps est venu d’aller de l’avant, de construire ensemble une autre destinée collective, la nécessité de promo

L’Afrique dans les relations internationales

Quelque chose change en Afrique en ce début du troisième millénaire, il y a une reconfiguration de l’espace politico-économique du fait d’acteurs internes mais aussi de l’intervention d’acteurs externe, élément dont nous traiteront ici. Il est clair que depuis la chute du mur de Berlin en 1989, la configuration des relations internationales a changé avec l’apparition d’Etats qui, en moins de vingt ans sont devenus les véritables locomotives de l’économie mondiale. La Chine, l’Inde, le Brésil… de part leurs stratégies à l’échelle internationale sur les plans économique et politique ont bouleversé la donne, à redistribuer les cartes dans l’exercice de la puissance à l’international. Cela rend aujourd’hui dépassé le système hérité de l’après guerre, il n’y a qu’à voir l’appel à de nouvelles règles de gouvernance à l’internationale dans des domaines tels le commerce, l’environnement, la finance ou tout simplement au niveau du conseil de sécurité de l’ONU. L’on serait tenter de se demander

Migrations et développement : quels liens encore ?

La question de la migration des populations à l’échelle internationale se pose aujourd’hui avec acuité, il n’y a qu’à voir le durcissement des lois sur l’immigration dans l’espace Européen, la construction de murs à des frontières. Avec la globalisation poussée de l’économie, la circulation des forces productives en premier le travail est une nécessite même si dans la pratique, pour des questions de considération politico-économiques, seule la main d’œuvre à « forte valeur ajoutée » est appelée à bouger. Nombreux sont les travaux d’institutions et/ou d’organisations internationales qui publient périodiquement pour faire un état de lieux sur l’apport des migrants au développement de leurs pays d’origine. L’aspect financier étant généralement privilégié, on se focalise davantage sur les transferts de fonds Nord-Sud qui à mon avis reste utile mais biaise quelque part l’analyse d’une situation beaucoup plus complexe rien qu’en prenant la rapatriement des profits des multinationales instal

Pour une diplomatie offensive au service du développement

Bientôt devrait se tenir en Guinée, un forum sur la diaspora guinéenne et les financements innovants s’inscrivant dans une logique de prise en compte des intérêts de ceux de nos concitoyens qui, pour des raisons diverses vivent en dehors de nos frontières nationales. Premier du genre en tout cas dans l’écho que l’on voudrait lui donner mais aussi dans la forme avec une certaine rigueur dans la préparation L’on ne peut que se réjouir d’une telle initiative car, loin de se préoccuper d’abord des détails et des possibles résolutions qui en sortiraient, il est toujours bien et dans l’intérêt de tous que le dialogue s’instaure entre différents acteurs ayant des problématiques communes. Aujourd’hui, nul n’ignore l’importance de cette partie de la population communément appelée Diaspora dans le développement d’un pays comme le nôtre en témoignent les différentes réalisations en infrastructures (individuelles et collectives) et le retour de certaines compétences pour dynamiser un tissu économi

L’Afrique dans la tourmente de la crise alimentaire

Qu’elles sont nombreuses les images qui nous arrivent par le biais des médias sur les conséquences directes de la hausse généralisée des prix des denrées de première nécessité (céréales, huiles….). Dans de pareilles circonstances, on pense bien évidemment aux effets d’une telle crise sur les pays dits pauvres qui dans une grande majorité pour se nourrir font appel aux marchés mondiaux. L’Afrique, on le voit avec cette crise n’est pas malheureusement épargnée et peut être la plus touchée avec une multiplication des manifestations contre la vie chère sur l’initiative des organisations syndicales. Les images venues d’Égypte, quand même l’une des plus grandes économies du continent où encore des populations se battent pour des niches de pain devraient nous faire davantage réfléchir à la fois sur la responsabilité individuelle des États mais aussi celle collective d’une certaine manière que nous endossons tous. Nul besoin de rappeler que nombre de pays où ce manifeste cette crise, connaisse

La Guinée : Notre Histoire…Notre devenir

Depuis quelques mois, l’actualité Guinéenne est chargée, voire même très chargée. Pas simplement par les comptes rendus sur divers média (Internet en particulier) des conditions de vie des populations mais aussi il faut désormais compter sur un ensemble d’écrits surfant sur le démon de la division par une lecture le plus souvent sans pédagogie sur notre histoire. Aujourd’hui, il est clair qu’Internet a révolutionné le rapport de l’Homme à l’information et les Guinéens dans leur ensemble heureusement ne sont pas en reste et ce, malgré toutes les difficultés de l’accès à cette technologie. Le revers de la médaille reste tout de même le contenu d’un certain nombre d’écrits où trop souvent la liberté d’écrire rime avec manque de rigueur, d’objectivité, de déontologie et nécessité d’approfondir les sujets à traiter. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à faire un tour sur certains sites fournis par des Guinéens où chamailleries, insultes sont le lot quotidien. Un des points qui fait le plus so