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Affichage des articles du 2007

…Eh oui qu’elle est si courtisée cette Afrique

Le récent sommet de Union Européenne (UE) - Afrique tenu à Lisbonne ayant pris fin le 9 décembre après deux jours de travaux marque une grande offensive diplomatique de l’Europe vers l’Afrique. Il est inutile de rappeler, qu’après le premier du genre tenu au Caire en 2000, beaucoup de choses ont changé sur le continent Africain, le 11 septembre 2000 est passé par là ayant induit une réorientation profonde la diplomatie Etatsunienne, dont la composante accès aux marchés pétroliers est essentielle sans oublier la percée nette des investissements Chinois sur le continent doublé d’un aspect stratégique important. L’empire du milieu gagne du terrain avec tout de même une focalisation sur les pays fortement dotés en ressources naturelles, pétrole compris indispensables à la continuation de sa dynamique économique, le Brésil et l’Inde aussi ne sont pas en reste dans cette offensive sur le continent à la recherche de ressources naturelles, de débouchés commerciaux. Tous ces pays partagent né

Le paradoxe des pays pétroliers d’Afrique

Dans cette conjoncture économique où le baril de pétrole oscille autour des 90$ , qu’ils sont nombreux articles de journaux ou de revues spécialisées traitant de la question de l’impact de ce « troisième choc pétrolier » pour beaucoup sur l’ensemble des économies. Aujourd’hui force est de constater que les pays consommateurs voient leur facteur énergétique flambée mensuellement avec toutes les conséquences socioéconomiques possibles. Traditionnellement, avec une telle conjoncture on a tendance à croire que les pays producteurs sortent largement gagnants car, engrangeant d’énormes ressources financières mais une analyse approfondie permet de relativiser ce point de vue en prenant notamment le cas spécifique des pays pétroliers d’Afrique. L’Afrique est devenue le lieu où les réserves pétrolières sont régulièrement mises à jour, « des rives des Grands Lacs à la Rift Valley, de Madagascar à la Namibie, de l’off-shore Gambien à la bande d’Aouzou, le dernier continent exploré vit au rythme

L’accès à l’eau : une question de survie en Guinée

L’accès à l’eau, un des Objectifs de Développement du millénaire ( objectif 7 : assurer un environnement durable avec pour cible entre autres, réduire de moitié d’ici 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas accès de façon durable à un approvisionnement en eau potable et à des services d’assainissement de base ) est aujourd’hui l’une des problématiques les plus abordées à l’échelle planétaire tant les enjeux sont importants. Historiquement, l’intérêt de l’Homme pour l’eau ne date pas d’aujourd’hui et bien des civilisations parmi les plus brillantes se sont construites autour de l’eau, ce fut notamment celle Egyptienne mais la préoccupation de la gestion de l’eau à l’échelle globale date quant à elle de si peu. Il faut remonter aux années 70 dans un contexte de remise en cause des modèles de développement issus de la révolution industrielle pour comprendre cette préoccupation, même si cela n’exclut pas l’existence de tentatives de coopération entre différentes entités dans la

Vaincre la faim ou lutter contre le changement climatique ?

A priori deux objectifs conciliables et non concurrentiels, mais en réalité non, les choses depuis quelques années semblent être beaucoup plus complexes. Lutter contre le changement climatique dont les effets se manifestent de plus en plus demeure une priorité internationale ne serait ce que dans le discours tant les enjeux sont importants à la fois socio-économiques mais aussi politiques. Atteindre cet objectif passera forcément par une limitation du rejet des gaz à effet de serre produits essentiellement par la consommation des énergies fossiles, pétrole et charbon entête de course. Ce constat a engagé nombre de pays à diversifier leurs sources d’énergie en s’orientant vers les énergies renouvelables (solaire, éolien…) mais aussi un utilisant les produits agricoles d’où le non agrocarburants. Depuis quelques années on observe une flambée des prix des produits agricoles (blé, maïs, soja…) désormais servant à produire des carburant pour rouler afin d’alléger individuellement ainsi que

La Gauche aux commandes de la mondialisation

Deux socialistes à la tête des Organisations Internationales les plus contestées, Pascal Lamy à l’OMC et Dominique Strauss Khan (DSK) au FMI. Deux organisations, symboles de la mondialisation (conception Anglaise) au sens économique à savoir la circulation des marchandises et de la finance. En fouillant un tout peu dans le répertoire de revues spécialisées ou pas, l’on se rendra compte combien de fois, ils sont nombreux les écrits d’Hommes de Gauche qui ne ménagent guère le fonctionnement et les résultats atteints par ces ceux organisations en terme de critiques et notamment le FMI. Dans l’ensemble, l’arrivée de DSK est plutôt bien accueillie notamment par les pays émergents et les ONG et ce, pour des raisons complètement différentes. Les ONG pour plus de régulation du système financier international et faire de son essor un facteur de développement à l’échelle globale donc à une meilleure répartition des gains entre pays riches et ceux pauvres qui, pour la plupart subissant plutôt les

L’Uranium : un minerai convoité à juste titre

Il y a quelques jours, parcourant comme d’habitude le portail de Jeune Afrique, je suis tombé sur un article intitulé « l’Uranium : bénédiction ou malédiction ?» daté du 17 octobre 07. Et cela m’a rappelé directement l’exploitation pétrolière en Afrique où détenir une ressource est plutôt assimilé à des problèmes et non le contraire et j’ai aussi pensé à tout ce qui a été dit en Guinée après la confirmation de l’existence de ce gisement. La question de l’Uranium est capitale de nos jours car, elle se situe dans un contexte global de débat sur l’impérieuse nécessité d’un développement durable imposant une certaine réduction de la consommation des énergies fossiles responsables du réchauffement climatique et d’indépendance énergétique dans les pays développés car, ce minerai est un élément indispensable au développement de la filière nucléaire. Quand on sait qu’en France par exemple, près de 80% de l’électricité est d’origine nucléaire, alors qu’elle ne détient même pas un gramme

France- Afrique: Dakar et puis…

Qu’elle était attendue la première sortie du nouveau président Français en l’occurrence Nicolas Sarkozy en Afrique et ce, dans un contexte après campagne où des questions relatives au codéveloppement et à l’immigration furent largement abordées. Elle était d’autant attendue car nombre de spécialistes et d’observateurs voulaient écouter le président sur sa vision de l’Afrique après avoir tant martelé le concept de rupture…et de l’avis de beaucoup s’il en faut, c’est bien évidemment dans la relation France-Afrique. Les lieux, Dakar, Libreville, symbole cette relation, donc pas de cassure à ce niveau, mais bon, rien de plus normal que d’aller voir ses alliés traditionnels pour leur renouveler une certaine marque de sympathie. A Dakar, fut prononcée une allocution en vers la jeunesse Africaine…Une cohérence dans le discours impeccable mais après tout, c’est Sarkozy, rien d’étonnant à ce niveau. Le contenu comme on pouvait s’y attendre fut l’objet de diverses interprétations, d’aucun

Libéralisme économique et Développement : Que nous apprend l’histoire ?

Libéral voilà un mot qui fait peur, inspire méfiance tant dans les pays développés que ceux en développement et ceci, chez les politiques et au sein d’une frange importante de la société. Et, quand on l’associe à l’économie, ce sentiment de méfiance grandit davantage en témoigne tout le débat de la dernière campagne électorale française. Restons sur le plan économique et commercial dans cette synthèse pour comprendre cet état d’esprit. Depuis l’apparition de l’économie politique avec Adam Smith en 1776, que de théories économiques pour dire en gros, échanger tout ira bien en terme de création de richesses et ce, au bénéfice de tous. Bref, le commerce adoucit les mœurs. C’est le tout le potulat de base de la théorie libre échangiste considérée comme optimum de premier rang en matière commerciale. La libéralisation forte des échanges intervenue aux lendemains de la seconde Guerre Mondiale avec le GATT et aujourd’hui l’OMC montre que l’ouverture économique sous conditions est port

Interview sur kibarou.com

Kibarou.com : Bonjour Mr Diallo, vous êtes étudiant à l’université de Grenoble. Quelles études vous y poursuivez ? Quel parcours universitaire vous a conduit aujourd’hui dans cette université française ? Diallo Boubacar Sidighi : Merci tout d’abord de votre invitation qui me donne l’occasion de m’exprimer sur cet espace internet. J’ai fais mes études secondaires au collège et lycée Sainte Marie de Conakry et une partie de mes études universitaires à l’université Gamal Abdel Nasser d’où je suis sorti en 2003 avec un diplôme de Maîtrise en Economie donc faisant partie de la Promotion Karamokoba Camara. Ce diplôme en poche, je me suis retrouvé à l’université Pierre Mendès France de Grenoble 2 où j’ai obtenu un master de recherche en Economie et Politique Internationales avec comme Spécialité « Energie et Développement Durable ». Kibarou.com : « Les amis du futur » est une ONG guinéenne dans laquelle vous militez activement. En quoi consistent les activités de cette ONG guinéenne ? En q